The Beach Week-End

24 Juin

I don’t want to be in Jamaica Party

Tout a commencé vendredi dernier avec le « I don’t want to be in Jamaica party ».

Il faut savoir que de travailler 6 jours semaines (et pour moi en housekeeping, dans le laundry room, ou il n’y a ni air climatisé, ni fan, ce qui me permet de transpirer toute l’eau que mon corps peut contenir … c’est définitivement la première fois que je fais des ronds de sueur sous les bras et sous LES FESSES !) et bien mis à part se jeter dans la piscine, toute autre activité est considérée comme trop épuisante. Alors, entre Overseas Intern, c’est-à-dire les trois filles (sauf Claudie qui travaillait de soir) et l’autre germain Fabian, nous avons décider de se faire un petit party sur le balcon du voisin Fab (on fait des échanges, car il a le balcon et nous avons un four fonctionnel … même si on s’en sert pas vraiment … lui encore moins … mais bon c’est ça l’arrangement!). Malheureusement, à 9h30 le fond de Rhum Coco qu’il restait est déjà fini et comme le samedi est notre journée de congé, hors de question d’aller se coucher déjà, mais les options pour racheter de l’alcool sont très limitées, car nous vivons littéralement en campagne (le matin il y a des chèvres qui broute sur notre terrain, c’est un coq qui nous réveille et il c’est reproduit donc le poussin et les poules sont là, en plus des chiens et des chats, bref c’est comme le zoo de Granby !).
Option 1 : le paint shop qui vend aussi de la red strip (la bière locale) en face, mais c’est fermé
Option 2 : le supermarket un peu plus loin sur la rue (endroit ou nous avons réussi à acheter de la mayo passé date, parce que dans la vrai vie il N’est PAS nécessaire de vérifier la date de la mayonnaise, parce que NORMALEMENT tu as un bon 2-3 ans pour la consommé !) vient juste de fermé aussi
Option 3 : une station service à 20 min près de Ocho Rios (la « grosse ville ») qui est encore ouverte (oui, on a appelé quelqu’un pour savoir)

Alors par paresse de filles, nous envoyons Fabian chercher l’alcool (on ne s’inquiète pas, c’est pas le genre à se laisser utiliser, c’est lui qui en voulait le plus, c’est pour toi maman ce commentaire ☺ ). À partir de ce moment, nous avons aussi instauré la règle du « In case bottle », donc il doit ramener deux bouteilles, dont une qu’on garde précieusement au cas ou cette situation ce reproduit.
1h30 plus tard, il est revenu avec du rhum et la plus grosse histoire d’arnaque : comme un imbécile il a décidé d’amener de l’argent US pour payer le taxi, comme pour être sûr de ne pas être confondu avec un Jamaicain, alors le dude lui a chargé $15 US pour aller !!!! normalement de Stewart Town (notre village) à Ocho Rios, qui est environ 30 min, c’est 120 JD ou 150 JD la nuit ce qui revient à moins de $2 US, comme il attendait déjà depuis un bout et bien il a accepté ! Bref, être blanc n’est pas avantageux pour le transport de nuit. Pour ce qui est de la fin de la soirée, bin moi quand il est revenu, je suis allée me coucher … le rhum ça m’endort trop!

The James Bond Beach

Il fait pratiquement toujours beau depuis notre arrivé, mise à part ce samedi la, qui se trouve à être notre seule journée de congé ( c’est bin comme au Québec ça !) Bref on se lève et il mouillait comme vache qui pisse (comme dirait Sébastien), heureusement vers 1h le soleil sort et on a juste eu le temps de digérer notre délicieux grilled cheese avec coco (Marie tu sais de quoi je parles … il y a du american kraft single cheese disponible à notre supermarket) et puis on se décide d’aller à la plage autre que le petit carré de sable du Beaches Boscobel. Je suggère la James Bond Beach, car selon le houseman Floyd, qui me demande si je veux aller a la plage à tous les jours, it is BIG (avec le mouvement de bras). On prend un taxi et on est parti.
Il faut savoir comment fonctionne le système de taxi en Jamaïque. Tu te mets sur le bord de la rue, dans le sens que tu veux aller (faut pas se tromper parce que ici les gens conduisent de l’autre bord) et tu attends. Lorsqu’un taxi (plaque rouge) ou n’importe qu’elle autre auto (plaque blanche) veut te prendre il klaxonne (ils klaxonnent aussi pour 100 autres raisons, mais je suis entrain d’écrire un livre sur le sujet, donc explication une autre fois). Donc tu fais signe seulement aux plaques rouges (sinon on se fait décapiter par la hotel manager et toutes ses personnes qui s’inquiètent en permanence pour nous) et il arrête. Cependant il ne faut pas se surprendre s’il y a déjà des gens dans le taxi, car il n’y a pas de limite au nombre de personne. (la fois la plus squeezer c’est quand on était 6, Claudie s’est assis sur un étranger sur le siège du passager et moi et Rox on s’est tassé entre deux étrangers). Note pour ceux qui s’inquièterait : Nous sommes vigilantes et c’est moins dangereux que ce qu’il paraît, c’est très normal comme pratique ici et la plupart du temps les chauffeurs sont très gentils et il nous jase sa bien comme faut !

Nous sommes toutes excitées à l’idée de s’éteindre sur cette longue plage de sable fin en se laissant bercer par le doux murmure des vagues … pour se rendre compte que la plage mesure peut-être 5m, ce qui serait correct si nous étions seules … et ce n’est pas le cas. Malgré tout, ce n’est pas tant achalandé, donc on a quand l’espace qu’on veut et on a passé un bon moment. Nous avons même pu observer un semblant de douchebag se faire bronzer tout près de nous (ok avec une plage de 5m tout le monde est près de nous … ). C’est ce qu’on appelle une belle journée dans l’ensemble !

La Journée Non Responsable

Le lendemain, le dimanche, moi et Rox nous étions supposer changer de département, mais l’organisation jamaicaine est disons… différente de celle à laquelle nous sommes habituée, donc nous devions retourner dans notre département d’origine c’est-à-dire entretien ménager pour moi et Kids Kamp (oui avec un K !?) pour rox … mais nous savions très bien que personne nous attend, car tous le monde croit que nous avons changé de département et que le dimanche nos manager sont en congé … donc au lieu d’être inutile au travail, la seule solution possible était de prendre le dimanche de congé histoire de passer une autre journée à la plage et d’avoir un véritable week-end off de plaisir innocent, (voilà je suis convaincu). Cette fois-ci nous sommes allé à la Reggae Beach (15min de taxi) qui est définitevement plus grande et nous étions presque seule, c’était vraiment super, aucun regret sur cette décision, dit-elle une smirnoff ice à la main!

Nous sommes revenues souriantes et toutes rouges, remarque que Claudie nous a fait au retour du travail … il faut bien que quelqu’un aille travailler.

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